Nicolas Buteau : « J’ai l’impression de ne jamais être parti. »

Nicolas Buteau : « J’ai l’impression de ne jamais être parti. »

Publié le 3 juillet 2017
Après une année à Tours aux côtés de Fabien Mercadal, Nicolas Buteau est de retour dans le Nord, à Dunkerque, où il est déjà au travail.
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Il était arrivé dans la cité de Jean-Bart avec Fabien Mercadal il y a cinq ans. C’est sans lui que Nicolas Buteau est revenu cet été pour retrouver son poste de préparateur physique de l’équipe première.

  • Nicolas, vous avez effectué hier le test aérobie, est-ce qu’il y a eu des surprises ?

« Pas vraiment non. Je connaissais déjà les anciens, j’ai vu ce que valaient les nouveaux et globalement le niveau est vraiment pas mal ! Il y a de quoi bien travailler ! »

  • Est-ce qu’il y a des postes où les joueurs sont censés être plus performants sur ce genre de test ?

« Ça dépend des postes, mais aussi des profils de joueurs. Un attaquant puissant n’aura pas forcément la plus grosse VMA du groupe, mais on lui demande d’être capable de répéter les efforts, donc c’est important d’avoir un minimum aérobie. Après, c’est sûr que les excentrés, les défenseurs latéraux ou les milieux excentrés doivent être capables de faire les allers-retours dans leur couloir. Avoir une bonne base aérobie est forcément un plus ! »

  • Ça fait une grosse semaine que l’équipe a repris, quel est le programme de cette préparation ?

« La première semaine, on a essayé de toucher à tout pour relancer la machine. Pour certains, la machine s’était bien arrêtée pendant la trêve, donc on l’a relancée progressivement. Sur cette deuxième semaine, on va attaquer un peu plus le travail aérobie et basculer sur la puissance, la vitesse et l’explosivité pour être prêt pour le début de saison. »

  • En travaillant autour des six matchs amicaux prévus cet été…

« On considère les matchs amicaux comme de grosses séances de travail. il y aura des matchs amicaux avec une grosse séance la veille afin que les joueurs soient en pré-fatigue le jour du match. Il faut travailler sur un organisme fatigué sans aller jusqu’à la blessure. »

  • En parlant de blessure justement, le but de la préparation est de les prévenir au maximum pendant la saison ?

« C’est ça. Le but c’est d’emmener les joueurs au maximum de leurs possibilités en évitant les gros pépins. Forcément, il y aura des petites raideurs à droite à gauche, mais comme je le dis aux joueurs, on peut rater une séance ou deux parce que ça tire plus que d’habitude. Par contre, trop forcer ou mal gérer les séances de notre côté et ainsi risquer les blessures trois-quatre semaines, ça ferait repartir les joueurs de zéro. Ce n’est pas le but. Mieux vaut rater une séance mais aller au bout de la préparation. »

  • Un mot sur ton retour à Dunkerque…

« Me revoilà oui ! J’ai l’impression de ne jamais être parti. Les gens sont toujours hyper accueillants, super gentils. Ça fait vraiment plaisir. C’est un choix que je souhaitais vraiment. Malgré d’autres possibilités, j’ai choisi de revenir à Dunkerque. Je vois que le club continue à se structurer et humainement, je sais que c’est un club génial donc ça me fait vraiment plaisir d’être de retour ici. »