Dimitri Boudaud, milieu de terrain de Dunkerque : « On est forcément déçus. On a l’impression que les matchs et les semaines se suivent et se ressemblent. On est déçu car on a le match en main, même si on a subi à certains moments du match. On a la chance d’ouvrir le score, donc à domicile on doit soit mettre le bus devant le but, soit jouer quelques contres comme on l’a très bien fait. Malheureusement, encore une fois, on n’est pas assez tueurs et on se fait punir sur une demie occasion, car ça part d’un coup franc qu’on dégage n’importe où et le ballon revient aussi vite. On se prend ce penalty alors qu’on a l’impression de faire le match parfait, car dans nos temps faibles, on a subi. Techniquement, je pense qu’ils étaient supérieurs à nous, mais on a su faire le dos rond les trente premières minutes et on finit très bien cette première mi-temps avec deux, voire trois grosses occasions. Donc voilà, encore une fois, les semaines se ressemblent… Après, tout n’est pas à jeter. De toute façon, on n’a pas le choix, il ne faut rien lâcher en espérant que ça tourne. »
Alain Pochat, coach de Villefranche : « C’était un match comme on s’y attendait. On sait que Dunkerque est performant sur les transitions, les attaques rapides dès la perte de balle. Ils attendent dans un bloc bas et se projettent vite vers l’avant. On savait aussi que sur le jeu long, avec Ba en fixation, ils pouvaient être dangereux. Je pense qu’on fait trente très bonnes premières minutes. On a la maîtrise alors que Dunkerque ne semble pas au mieux. Et puis, sur des ballons bêtement perdus, on se retrouve avec une équipe qui sort la tête de l’eau et qui finit la mi-temps mieux que nous. En deuxième période, c’était coup pour coup. Avant le but, j’ai l’impression qu’on reprend la maîtrise, mais on finit mal. on aurait pu perdre. Heureusement, on réussit à égaliser et notre gardien fait le travail sur la dernière action pour maintenir le match nul. Ce n’est qu’un point, mais on va le prendre. C’est un choix assumé de notre part de faire le jeu, mais après, on s’expose et Dunkerque sait l’exploiter. Sur nos temps forts comme en début de match, on doit être capables de marquer le but et après ça, le match change. On a fait 14 heures de voyage, donc ce n’était pas pour regarder l’adversaire jouer. »
Benjamin Rytlewski, coach de Dunkerque : « On a pris un point. Après, on a été inexistants pendant 30 minutes. Je pense qu’on s’est trop posé de questions. On avait demandé d’aller harceler l’adversaire, mais on s’est mis un frein à main, sans que je ne sache pourquoi. On finit bien le dernier quart d’heure où on se créé encore pas mal de situations. Malheureusement, ça ne rentre pas. Ensuite, on a la chance de marquer ce but. On a les trois points dans la poche et on se fait égaliser sur une de leurs rares occasions. On ne valide pas encore une fois et on le paie cash, même si on prend un point quand même. On prend un point, mais il y a une remise en cause générale pour savoir pourquoi on n’arrive pas à valider nos nombreuses occasions. Est-ce un problème de confiance ? Certainement, mais on ne eut pas se créer autant d’occasions dans un match et ne se créer qu’un seul but. On a eu les occasions, on ne les met pas, même à 1-1 où on a deux face à face. On ne valide pas encore une fois et ça nous porte préjudice. se créé pas mal d’occasions sur les transitions et dans le jeu, mais il manque la cerise sur le gâteau. on fait beaucoup d’efforts pour s’en créer mais au final on le paie cash. On voit aussi qu’avec l’absence de Jérémy, on est sur le fil derrière, idem au niveau des latéraux. Avec la sortie de Nico Bruneel, on doit se réadapter et on prend le but. On a un manque de quantité qu’on va essayer de régler par des prêts. Pour retrouver la confiance, il n’y a pas de secret. Tant qu’on n’aura pas pris les trois points et qu’on ne pourra pas surfer sur une dynamique positive, ce sera compliqué. Il n’y a pas de secrets dans le football, ce sont les résultats qui vous font avancer, que ce soit dans la tête ou mathématiquement. »