Fabien Mercadal « Le but de Dimitri Boudaud face à Boulogne, un magnifique souvenir ! »

Fabien Mercadal « Le but de Dimitri Boudaud face à Boulogne, un magnifique souvenir ! »

Publié le 16 septembre 2020
A trois jours d’affronter le VAFC au stade Tribut, le coach dunkerquois revient sur ses souvenirs de derbys. Ceux de son enfance et ceux plus récents avec Dunkerque face au voisin boulonnais.
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Fabien, quel est ton meilleur souvenir de derby en tant que joueur ?

« Quand j’étais tout petit, dans notre village, à Vinon-sur-Verdon, nous affrontions la grande ville de Manosque tous les ans. Je me rappelle de tous ces matches. Nous les préparions avec envie et comme nous avions une bonne équipe, nous en avons souvent gagné ! »

En tant qu’entraîneur ?

« Quand j’entraînais Gap, il y avait les derbys alpins Gap-Manosque. C’étaient des derbyss acharnés ! Et après, j’ai évidemment connu avec Dunkerque le derby de la Côte d’Opale face à Boulogne. »

Justement, quel est le derby face à Boulogne qui t’inspire le plus ?

« Quand Boulogne descend de Ligue 2 et que nous retrouvons le National, nous les avions rencontrés en tout début de championnat, à Tribut, lors de la saison 2013-2014. Nous marquons un but par Dimitri Boudaud, d’une tête rageuse. Nous l’avions emporté 1-0. »

As-tu en mémoire une action ou un souvenir précis d’une rencontre ?

« Cette même rencontre face à Boulogne m’a marqué. J’ai encore le souvenir du bruit de Tribut qui a retenti sur le but de Dimitri Boudaud. Comme si le peuple dunkerquois renaissait ! Boulogne était en Ligue 1, peu de temps avant. Nous, nous étions en National 3 et les deux formations se retrouvaient dans la même division. C’est un magnifique souvenir ! »

Les ingrédients pour réussir un derby ? « Ne pas céder à la pression et maîtriser la tension populaire autour du match »

Quel est ton souvenir de derby le plus frustrant, joueur ou entraîneur ?

« La seule défaite que j’ai obtenue face à des Boulonnais lors de nos six confrontations. Nous avions pris 3 buts dans la besace. Nous n’étions pas bien préparés et nous n’avions pas réussi à imposer notre jeu. Finalement, cette défaite avait été presque bénéfique, car les joueurs s’étaient bien ressaisis et avaient enchaîné plusieurs bons résultats. »

Quels sont les ingrédients pour réussir un bon derby ?

« Il faut surtout penser au fait que c’est un match de foot et conserver les ingrédients classiques. Ne pas céder à la pression. Il y a, certes, une tension populaire autour du match, mais elle ne doit pas être mal interprétée par les joueurs. J’adore jouer pour un peuple, ça me plaît beaucoup. Mais, il est important de garder la maîtrise de ce contexte. »

Comment envisages-tu celui de Valenciennes ?

« Le dernier match joué face à Valenciennes, j’en conserve un excellent souvenir ! Nous étions montés de CFA en National et nous l’avions emporté face à la…réserve valenciennoise. Samedi, nous jouerons face à une équipe qui est, en kilomètres, proche de chez nous. C’est un derby pour les anciens, peut-être un peu moins pour nos joueurs actuels. Sur ces dernières années, nos derbies étaient plutôt tournés vers Boulogne, Chambly, Amiens. Ces trois matches étaient particuliers. Cette rencontre nous permettra surtout de nous confronter à un gros club de Ligue 2. Avant d’être un derby, c’est un match test face à un club professionnel aguerri. »