On a été encore assez partagés, cette semaine. Nous avons des joueurs pour lesquels c’est assez vite revenu, à l’image de Mario-Jason Kikonda ou Leverton Pierre. Après, on reste embêtés, même s’il n’y a rien de très grave, avec Kévin Rocheteau, qui ne devrait pas jouer ce match. Ensuite, il nous restera 10 jours avant le prochain match à Toulouse et un enchaînement de 4 matches. Pour Malik Tchokounte, on prendra une décision demain. Les sensations des joueurs sont importantes donc, pour l’heure, on ne peut pas trop s’avancer. On a surtout travaillé sur l’aspect offensif, notamment avec le retour d’Adama Niane, qui a fait une semaine complète. Mais on verra, car quand vous êtes arrêté pendant 1 mois, l’aspect cardio compte aussi.
Nous avons un super service médical, mais en Ligue 2 BKT, c’est le haut niveau, et nous mettons un peu plus de temps que d’autres clubs dans les prises de rendez-vous, les délais. Ce sont des détails qui changent tout.
On va dire qu’il reste six matches à la maison, si tu gagnes les six, tu as 18 points, ça te fait 42 points. On a montré qu’à l’extérieur, on avait un peu plus de mal dans les contenus, même si nous sommes parvenus à aller chercher des victoires, comme à Pau ou à Nîmes. C’est sûr que ça passera par des victoires à la maison. J’insiste sur le fait que j’aime beaucoup jouer à la maison. C’est important, on a nos repères sur ce terrain. Dernièrement, on a fait des productions intéressantes.
Je veux faire passer un message. À l’aller, c’est là que j’avais eu cette phrase qui avait été mal comprise (« On est que Dunkerque »). Elle n’était pas du tout négative et elle voulait dire qu’on a besoin de tout le monde. Le hasard fait que c’est le match retour et je reparle de ça. Elle a un sens d’union sacrée. Je regarde souvent un club qui a été mon club pendant très longtemps, même si je ne veux pas nous comparer à Saint-Étienne. Mais ils sont dans une situation bien plus compliquée que nous et, quand je vois comment le stade les a pousser contre Strasbourg… C’est ce message que je veux faire passer. Quand le public pousse, avec 3.000 ou 4.000 personnes, c’est important. Je le redis : moi, je peux cristalliser et comprendre que les gens soient tendus après moi. Je ne suis peut-être pas un grand communicant, mais ce que je veux qu’on retienne, c’est qu’il faut pousser les joueurs ! J’encourage vraiment nos supporters à remplir ce beau stade, parce que à domicile, on sent que ce petit détail qu’il nous manque pour gagner peut venir du public !
C’est un sujet important. Je veux être très clair. J’envoie tout mon soutien à Samuel Yohou, car c’est vraiment un très bon garçon. Il est mature et sait ce qu’il dit. C’est un garçon qui a toujours été juste dans ses analyses. Il est arrivé avec des difficultés physiques, il s’est battu et est aujourd’hui très important pour notre équipe. On voit le manque qu’on a eu dans le caractère durant le match face à Nancy. Cela nous a pénalisé. Gros soutien pour lui car c’est vraiment quelqu’un de bien et je ne veux pas que ça le touche.
Avant de parler des sanctions, je veux dire que nous n’avons rien contre Nîmes. C’est compliqué pour les clubs. Ils font ce qu’ils peuvent, comme nous tous. Ces choses-là me choquent. Je suis choqué de voir des gens parler comme ça dans les tribunes ou de voir ce qu’on peut me montrer parfois sur les réseaux sociaux, que ce soit sur mes joueurs ou sur moi. Ce problème des propos racistes, je suis énormément choqué, notamment vis-à-vis des sanctions individuelles. Quand on chope des gens qui disent ça, je suis pour qu’on sanctionne très, très fortement. Je suis indigné de ça. Ce qui me choque, c’est que nos instances demandent à Samuel Yohou pourquoi il n’a pas été plus virulent que ça. Mais on veut qu’il fasse quoi ? Il a déjà pris un jaune qui n’a même pas été enlevé. On voulait qu’il prenne un rouge ? Ce n’est pas à lui quand même ! Il faut que les instances se penchent sur des sanctions individuelles terribles, parce que c’est insupportable.
Au départ, je n’ai pas voulu intervenir. Mais c’est surtout qu’on lui demande s’il a vraiment bien entendu. C’est pour ça que je me permets de soutenir mon joueur de la sorte. Je sais que c’est difficile pour les instances, mais si on a la chance de voir ceux qui font ça, il faut vraiment taper fort.
Je veux qu’on se déchaîne. En plus, c’est le retour des buvettes et de la friterie. Je veux que tout le monde soit sur le parvis, qu’on mange des frites, qu’on rentre dans Tribut et qu’il y ait 2.500 ou 3.000 personnes dans le stade. Je veux qu’on soit Dunkerque. En parallèle, je veux plus d’endurance et d’exigence chez mes joueurs. On fait des bons matches, puis on se relâche. Tout est important. On doit être capables de prendre au moins un point à Nancy, nous nous sommes trop démobilisés et dispersés.