Guillaume Bosca « On arrive à des moments cruciaux, il faudra continuer sur notre bonne dynamique »

Guillaume Bosca « On arrive à des moments cruciaux, il faudra continuer sur notre bonne dynamique »

Publié le 6 mai 2021
Retour sur la conférence d'avant match contre Troyes.
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LE GROUPE 

Fabien Mercadal : « Ça fait quelques semaines qu’il y a de bonnes tensions. On sent qu’on arrive sur la fin. Quand on a la chance d’être en vie à deux journées de la fin, les joueurs sont dans un niveau d’exigence acceptable. On vit avec le destin entre nos mains. Chambly est aussi en vie, mais d’une manière différente. C’est ce qu’on a évoqué ensemble dans le vestiaires en début de semaine. On sait qu’on a deux matchs compliqués, mais comme tous ceux de Ligue 2 finalement. Ce qu’il faut, c’est tenter de toujours avoir ce destin en mains.” 

Guillaume Bosca : “ On a eu une période difficile mais à l’heure actuelle on est sur une bonne dynamique de résultats. Il reste deux matchs, il faut continuer ainsi. Ce sont des gros adversaires mais on joue au foot pour ce genre de matchs. On est d’autant plus motivés. On apprend toujours des défaites. On a bien analysé avec le staff, on sait ce qu’on fait de bien ou de pas bien. On a travaillé pour progresser tout au long de la saison. On arrive à des moments cruciaux, il faudra continuer sur notre bonne dynamique. La victoire contre Sochaux on l’apprécie sur le moment. On a profité samedi soir mais je me suis vite remis au travail. Ce n’est pas fini, on a des points à aller chercher. Malgré le bon résultat, on n’est pas encore maintenus. ”

 

VIVRE AVEC LES RÉSULTATS DES AUTRES

Fabien Mercadal : « On a un résultat à faire à Troyes. Ce qui nous intéresse c’est soit le match nul, ce qui serait déjà un très beau résultat, soit une éventuelle victoire. On n’a pas à gérer par rapport aux autres. Après, peut-être que le dernier quart-d’heure du dernier match, si un nul nous suffit, ça sera à moi de le gérer d’un point de vue coaching. Évidemment, dans mes coachings, je vais envoyer ce message aux joueurs. Si je fais rentrer un défenseur, on comprend bien qu’il faut tenir le résultat. Ce serait une erreur d’avoir les téléphones sur le banc, il faut être focus sur notre match. On va jouer Troyes, on ne va pas se permettre ne serait-ce que dix secondes pendant le match d’avoir l’esprit ailleurs. Il faut qu’on soit concentrés sur notre plan de jeu, les choses identifiées qui sont simples, précises, pour pouvoir espérer faire un résultat. 

Guillaume Bosca : “ On reste focus sur nous-mêmes. On a tous regardé le match de mardi soir, mais on reste concentrés sur nous. On a notre destin entre nos mains, c’est à nous d’aller chercher les points et de faire ce qu’il faut pour se maintenir.”

 

DES STATISTIQUES FAVORABLES

Fabien Mercadal : « Ce qui est rassurant c’est notre classement, les points d’avance. Lors de cette saison on nous a annoncé qu’on était sûr de se maintenir, de descendre, de faire les barrages. On a tout entendu. On fait du foot, on n’est pas des mathématiciens. Après c’est sur que quand t’as deux points d’avance à deux journées de la fin, c’est pas la peine d’être OPTA pour penser que t’as un peu plus de chances de te sauver que celui qui a deux points de moins. Nous ce qu’on veut c’est faire deux résultats pour se sauver. Ça se joue à pas grand chose. Le treizième peut encore descendre. Même si on a beaucoup évoqué Caen, il y a d’autres équipes qui sont rentrées dans la danse. Le Havre avec 41 points, mercredi, joue un prétendant et tire deux fois sur le poteau. À un moment donné tu peux te demander si ce n’est pas le match qui va te faire descendre. Il y a des signaux. Nous n’avons qu’un point de retard sur Le Havre. Si après la rencontre de samedi on est à égalité avec Le Havre, je serai content.”

 

 

TROYES ET LA LIGUE 1

Fabien Mercadal : « Ils joueront car il leur faut encore un point. On ne sait pas si Toulouse ne va pas faire le plein. Il leur faut ce point pour monter en Ligue 1. Bien sûr que si à quinze minutes de la fin ils sont à 0-0, ils vont se poser des questions “est-ce qu’on pousse ? est-ce qu’on arrête?“. Parce que s’ils perdent le match, ils leur restent un match à jouer au Havre, ils peuvent aussi rater leur montée. Je ne pense pas que Troyes ne joue rien. Troyes n’aurait rien à jouer s’il y avait eu des résultats favorables dans la semaine, à ce moment ça aurait été différent, mais ce n’était pas le cas. Je pense que cette équipe aurait été encore plus dangereuse si elle était déjà en Ligue 1. On voit le match d’Amiens où l’équipe est libérée, c’est très difficile à lire. On sait qu’on va jouer une équipe ultra motivée car il leur faut ce point pour monter, trois points pour avoir le titre de champions de Ligue 2. On sait à quoi s’attendre, mais je préfère ça. Un nul de Clermont les assurait de la montée, Toulouse accroché les assurait aussi. Ces deux résultats n’ont pas été favorables pour eux, ils doivent aller chercher cette ascension. Je m’attends à un Troyes motivé. Il va falloir être très compétents et très focus. On n’aura pas le temps de regarder les résultats des autres.”

Guillaume Bosca : “ Si on peut faire un coup à Troyes, on ne va pas se priver de le faire. Je pense que cette équipe a les prétentions de jouer le titre ce week-end, nous on va aussi jouer. Je pense qu’il ne faut pas non plus miser sur le match fou. Il faut qu’on soit très solides dans un premier temps. Le temps va jouer en notre faveur lors de cette rencontre. Le coach va mettre en place un jeu précis, il va falloir bien le respecter pour faire quelque chose là-bas.”

 

DES ABSENTS

Fabien Mercadal : « Billy, à cause de son dos et Harouna Sy. On devrait les récupérer tous les deux lundis. C’est une bonne nouvelle car j’ai eu peur pour Harouna. Kevin Rocheteau est incertain, son genou est un peu gonflé. On récupère Jérémy Huysman, Alioune Ba et Dimitri Boudaud aussi. Par rapport à l’effectif de samedi, on perd Kevin et Harouna. 

 

LE COACH, RETOUR PERSONNEL

Fabien Mercadal : « Les saisons sont toutes difficiles. Même l’année de la montée avait été dure. Cette saison en Ligue 2, il faut la gérer jusqu’au bout. Elle n’est pas simple pour plein de raisons. J’ai évoqué avec des amis, peut-être que si c’était cinq ans en arrière, j’aurais beaucoup moins bien géré. L’expérience m’a aussi aidé à passer des moments un peu difficiles. Il y a eu des choses qui nous ont affaiblis, mais on a réussi à maintenir le cap. Maintenant ça serait dommage qu’on ait réussi jusque-là et de lâcher sur les deux dernières journées.”