Alioune, après une blessure face à Quevilly qui t’a éloigné des terrains plusieurs semaines, comment te sens-tu, aujourd’hui ?
« Je me sens bien, que ce soit dans la tête ou dans le corps. Donc tout va bien. C’était un peu frustrant, car j’avais tout mis en oeuvre pour bien débuter le championnat et être au « top » physiquement. Après, ce sont des choses qui arrivent, et il faut faire avec ! »
On imagine que de voir les copains partir s’entraîner et les regarder de loin ne doit pas être facile…
« Disons que ça aide. Parce que le fait de les voir, de les regarder, c’est une motivation supplémentaire. Cela aide à rester dedans car, si pendant une blessure, tu es seul et à l’écart du groupe, c’est beaucoup plus compliqué. Là, les copains ont toujours été là ! »
Face au RC Lens en amical et, dans la foulée, face à l’AS Nancy Lorraine, tu as rejoué pour la première fois depuis fin juillet. Comment s’est passé ton retour sur le terrain ?
« Forcément, il y a une petite appréhension par rapport à la blessure et c’est normal. Mais tout ça, c’est avant l’échauffement. Après ça, tu sens que tout va bien. Pendant les matches, il y avait beaucoup de rythme. La trêve m’a permis de me remettre physiquement et elle m’a fait énormément de bien. »
Comment sens-tu le groupe au sortir de cette trêve et après ce malheureux résultat face à Dijon (2-0) ?
« De ce que je vois, tout le monde tire dans le même sens. Le staff gère très bien les choses. Tout est cohérent. Il faut continuer et persévérer car, comme dans la vie de tous les jours, ce n’est pas au premier obstacle sur notre chemin que l’on va s’arrêter. Rien n’est facile dans la vie, et sur le terrain, c’est la même chose. »
Beaucoup attendent cette première victoire qui, pour vous, les joueurs, comme pour le staff, le club ou les supporters, serait une grande bouffée d’air frais…
« Encore une fois, il faut persévérer et ne rien lâcher. Il faut qu’on soit constant dans notre travail et toujours essayer de gratter un peu plus, un peu plus, un peu plus… Pour moi, on peut progresser à tout âge, surtout si, comme j’aime le dire souvent, on est en mode « éponge ». »
Après la défaite face à Dijon (2-0), la réception du leader, le Toulouse FC, est un match important pour l’USL Dunkerque, toujours à la recherche d’une première victoire…
« Pour nous, tous les matches sont capitaux. Il y a de la pression à chaque match, donc nous n’avons pas plus de pression là, face à Toulouse que face à Dijon, Nancy ou que dans cinq ou dix matches. C’est à nous de bien travailler la semaine, d’étudier leurs faiblesses et d’en faire une force pour nous. »
Quels mots souhaites-tu adresser aux supporters, pour qui la déception était visible juste après le coup de sifflet final, à Dijon ?
« Pendant nos matches, on sent qu’ils sont là. Quand on récupère le ballon, par exemple, et qu’on a l’occasion d’aller vite vers l’avant pour mettre en danger l’adversaire, on sent que ça gronde et qu’ils sont derrière nous. Ils se font entendre, et ça fait énormément de bien de sentir leur soutien. Leur déception prouve qu’ils sont touchés et, de ce fait, qu’ils sont derrière nous. Pour eux, nous allons tout donner ! »
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