• Pour commencer, peux-tu revenir sur ton parcours et tes débuts dans le foot ?

D’abord, bonjour à tous ceux qui vont lire cette interview. Je me prénomme donc Jerry Vandam, je suis originaire de Lille. J’ai fait toutes mes classes au LOSC de la catégorie benjamins (U10) jusqu’à l’équipe première. J’ai quitté Lille à l’âge de 23 ans. J’ai eu la chance d’intégrer le groupe pro grâce au coach Puel, puis il y a eu Rudi Garcia. J’ai aussi eu le bonheur de faire partie de l’équipe qui a réalisé le doublé coupe-championnat en 2011. Ce sont d’excellents souvenirs, car il y a de bons joueurs qui ont fait une plus grande carrière que moi et qui n’ont pas eu cette chance. Ensuite, je suis passé à Caen, en Ligue 1, où j’ai fait une année complète avec Franck Dumas. Après ça, je suis revenu à Lille où ça a été un peu plus difficile. De ce fait, je suis parti en Belgique, où ça s’est d’abord bien passé, avant de se  compliquer, mais c’est le foot… Je me suis retrouvé dans le creux de la vague. J’étais sans club et Dunkerque s’est manifesté. Je m’entraîne ici depuis un bon moment grâce au coach Didier Santini, que j’en profite pour remercier. Il a ensuite fait en sorte que je puisse signer. »

• Au départ, tu es venu à Dunkerque pour garder la forme et te voilà joueur !

« Il y a eu de longues discussions et on a réussi à faire le « deal ». C’est avant tout bien pour moi, mais j’espère aussi pouvoir aider le club de Dunkerque au maximum pour atteindre ses objectifs. »

« Je me suis retrouvé dans le creux de la vague. J’étais sans club et Dunkerque s’est manifesté. »

• Tu avais effectué quelques essais dans des clubs d’un niveau supérieur en début de saison, le but était de montrer que tu avais encore le niveau ?

« C’est vrai que dans mon schéma avec mes représentants, on s’était dit de trouver une Ligue 2. Je pense que c’était largement faisable au vu de mon expérience en Ligue 1 notamment. Mais dans le foot, il y a des choses qu’on ne maîtrise pas. Les essais, notamment à Orléans, se sont bien passés, mais peut-être pour des raison extra-sportives, cela n’a pas pu se faire. »

• Tu n’arrives donc pas dans l’inconnu à Dunkerque !

« Non, ça fait plus de quatre mois que je suis là ! J’ai découvert un bon groupe, avec de bons joueurs, un bon coach et un bon staff. Je pense que ça peut être une belle aventure. Elle a bien commencé, elle se termine un peu mal avant les fêtes, mais c’est juste une mauvaise période. »

• On imagine que tu as soif de compétition maintenant ?

« Bien sûr. Je pense que tout joueur de foot professionnel veut être sur le terrain pour gagner, pour perdre parfois, mais pour toutes ces émotions. S’entraîner c’est bien, mais la compétition, c’est ce qu’il y a de mieux. »

« Le championnat de National, c’est un marathon »

 

• Que penses-tu pouvoir apporter à ce groupe ?

« Je ne suis pas quelqu’un qui a des facilités à parler positivement de lui, mais je dirais mon expérience et j’espère une bonne dynamique. Je vais essayer  d’amener un peu de fougue et de positivité dans le groupe. C’est peut-être ce qu’il manque actuellement dans cette période plus compliquée. J’espère pouvoir apporter le maximum sur le terrain et en dehors. »

• Quel est ton objectif en signant à Dunkerque ?

« Aujourd’hui, me prouver à moi-même que j’ai le niveau, oui et non, parce que je pense que je l’ai. Après, dans le milieu du foot, il y a des choses que l’on ne maîtrise pas. Donc je me concentre avant tout sur Dunkerque. Car, si j’ai dit oui, c’est pour apporter ce que je peux apporter et aider Dunkerque à atteindre ses objectifs. Je pense qu’il y a un bon groupe. On aura besoin de tout le monde et j’espère pouvoir aider au maximum. Après on verra, mais il ne faut pas avoir de regrets et se dire en juin qu’on a tout donné pour arriver là où on espère aller. »

• Tu vas découvrir le championnat de National, à quoi t’attends-tu ?

« Honnêtement, je ne suivais pas trop avant de m’entraîner avec Dunkerque. J’ai découvert ce championnat ici et ça a l’air d’être sacrément ouvert. Tout le monde semble pouvoir battre tout le monde. C’est un long championnat, un vrai marathon. C’est un peu compliqué pour nous en ce moment, mais rien n’est perdu. Il faut positiver. J’ai hâte de découvrir ce championnat. »

• Tu as des fourmis dans les jambes ?

« Oh oui. J’ai hâte de reprendre l’entraînement le 30 déjà, puis d’enchainer sur les matchs. Ca va être difficile, mais il faut positiver ! »