Bonjour Tidiane. Peux-tu nous résumer ce début de saison et comment l’as-tu ressenti individuellement et collectivement ?
T.K.: « On a fait un début de saison plutôt bon car n’oublions pas que l’effectif a été renouvelé à 90%. Maintenant, on a vu également quelques lacunes qu’il va falloir gommer pendant cette deuxième partie de saison pour pouvoir atteindre nos objectifs. Mais cela reste un bon début de saison d’être dans le groupe de tête, cela constitue quelque chose de vraiment bien pour l’équipe et il faut qu’on continue comme ça. »
Ce vendredi, vous jouez face à ton ancien club, US Orléans, qu’est ce que cela représente pour toi et as-tu une pression supplémentaire par rapport à un autre match ?
T.K.: « Honnêtement, je vais le vivre comme n’importe quel match de championnat. Bien sûr que cela va me faire plaisir de revoir des anciens coéquipiers mais dans le foot, il n’y a pas de place aux sentiments et moi je le prends comme les 32 autres matchs de la saison. Je n’ai pas de pression particulière pour ce match, j’ai juste envie de bien faire mon travail et que l’équipe prenne les 3 points. »
La Coupe de France terminée, qu’allez-vous en retenir et mobiliser pour continuer votre parcours en championnat ?
T.K.: « La Coupe de France nous a appris beaucoup et plus particulièrement ce dernier match où on a ressenti la ferveur et la communion avec notre public. Cette Coupe était en bonus et c’est vrai que ce dernier match a fait plaisir à tout le monde. On a pu voir qu’on était capable, en élevant notre niveau de jeu et en jouant comme on sait le faire, de rivaliser avec des équipes plus huppées. On doit se servir de ce qu’on a produit pendant ce match pour affronter les adversaires de championnat avec le même niveau d’engagement sur le terrain, la même technique et le même mental. Tout le monde a envie de remettre le club en Ligue 2 et on est bien placé pour atteindre cet objectif. Ce match prouve aussi que l’on peut se donner le droit de rêver mais pour ça il y a encore énormément de matchs et de travail à fournir pour y arriver. »