« Quand on a l’état d’esprit, quand on a la combativité, quand on respecte presque à la lettre ce qu’on a demandé, on sait qu’on peut être très dangereux. Quand on se prend pour des autres, on devient très moyens. Ceux qui étaient sur le terrain ont fait le job. Après, on ne pourrait jamais savoir ce que ça aurait donné avec d’autres, mais à un moment, il fallait changer. Il y a des joueurs qui ont beaucoup donné, d’autres qui n’ont que vingt ans. A vingt ans, on ne peut pas leur demander de gagner un match à eux seuls, même s’ils sont pétris de talent. Il y a des cadres dans cette équipes, des anciens. C’est à eux de prendre les choses en main. Concenant Bevic (Moussiti Oko), c’est un joueur intéressant, puissant, qui a fait d’énormes progrès depuis deux mois et qui mérite de jouer. Il n’en a pas forcément eu l’occasion avec la concurrence. C’est à lui de s’affirmer. Il faut une bonne émulation, que chacun se batte pour une place sur le terrain. Quand on est un peu moins bien, il fait accepter d’être sur le banc et quand on rentre de tout donner. On avait un peu oublié que le foot était un sport de combat. J’ai aimé l’état d’esprit dès le début du match. On a retrouvé nos valeurs, notre jeu, ce qu’on sait faire. Si on met un plan de jeu en place, qu’on le respecté et qu’on se plante, alors je le prends pour moi. Là, on a respecté les consignes et ça a fonctionné. Ces derniers temps, on n’avait pas forcément joué ensemble. On a un match en retard le week-end prochain si le climat le permet. On ne devrait pas récupérer Malik tout de suite. On va attendre que sa blessure soit guérie, car il est trop tôt dans le championnat pour prendre des risques. »
« Quand on fait de telles erreurs, quand on enccaisse ce premier but trop rapidement et le deuxième dès le début de mi-temps, c’est difficile. On ne peut rien espérer en concédant des situations aussi nettes pour l’adversaire lorsqu’on joue à la maison, lorsqu’on a l’espoir d’enchaîner une deuxième victoire à la maison. Le match s’est vite compliqué, on a essayé de trouver les solutions. 3-1, il n’y a pas grand-chose à dire, la victoire de Dunkerque est logique. Nous, il faut qu’on arrive à gommer ces erreurs trop importantes. C’est le quatrième penalty qu’on concède en trois matchs. Ce n’est pas du hasard, ce sont nos attitudes qui ne sont pas bonnes. »