UN ADVERSAIRE HYBRIDE
Fabien Mercadal : “Je dis à nouveau par rapport à ce qu’il s’était passé à Amiens. Un de mes défauts est que j’aime bien ce qui est structuré, mais j’aurais préféré sincèrement que Toulouse gagne contre Pau. Je sais que s’ils avaient gagné, ils auraient joué avec leur système préférentiel, avec leurs joueurs, un peu fatigués certes, mais ils auraient remis cette structure d’équipe. Là on part un peu dans l’inconnu, comme contre Amiens. A préparer c’est plus difficile et on ne sait pas à quoi s’attendre. Je l’ai vécu pas mal de fois déjà, évidemment que si le coach Patrice Garande décide de faire tourner, alors peut-être que certains garçons vont manquer d’affirmation collective, mais ils auront de la fraîcheur. C’est incertain, donc depuis mercredi on a décidé de se concentrer sur nous car on ne sait pas ce que va nous proposer l’adversaire.”
Axel Maraval : “On ne sait pas trop quelle équipe on va affronter, mais au contraire je trouve que c’est bien on pourra miser et se focaliser encore plus sur nous-mêmes. Je pense que c’est là où c’est une bonne chose, on va être concentrés uniquement sur nous-mêmes et penser “qu’est ce qu’on va faire demain pour battre cette équipe ?” et c’est tant mieux. Ça nous permet de mieux nous préparer, d’être focus sur notre équipe, de mieux se préparer pour le battre. “
UN DISCOURS DIFFÉRENT ET COHÉRENT
Fabien Mercadal : “Le schéma sera cohérent. Jusqu’à présent, dans la saison, on a fait dans la cohérence, pour exister dans ce championnat on ne peut pas faire n’importe quoi. On sera cohérents, et on n’ira pas sur le terrain en se disant qu’il nous faut un point. On ira sur le terrain pour la victoire. On a déjà eu ce genre de configuration, on a eu Amiens. On a préparé Sochaux, on y était déjà. Pareil pour Troyes, ce sont des finales. Ça fait déjà huit matches qu’on a décrété que nous sommes en finale. Une finale de plus, et on espère que ça sera la dernière et qu’on va valider bien évidemment ce maintien.”
UN AVANTAGE
Fabien Mercadal : “On a pris des joueurs qui s’étaient programmés pour ça. Les seuls réels avantages qu’on a sur Caen aujourd’hui sont les deux points et le goal average. Dans les esprits, c’est sûr que nous sommes prêts à vivre ce scénario. Dès les premières causeries on savait que ça se jouerait contre Toulouse. Peut-être qu’on jouera les barrages, et si ça devait arriver chez nous ça ne serait pas la révolution parce qu’on s’est programmés pour cela. Après pour Caen, je sais qu’ils ne se sont pas préparés à ça en début de saison. Ils ont réussi maintenant à l’intégrer, mais ça a clairement été un avantage pour nous sur ces huit dernières rencontres. On n’a pas tout pour se maintenir, mais on a les cartes en main. Il faudra juste être meilleurs que Toulouse demain. Le seul avantage, qu’on peut avoir, c’est que même si on passe au travers, les clubs en concurrence peuvent aussi y passer. Je ne veux cependant pas m’attarder à ça, je veux qu’on maîtrise les choses, qu’on gagne le match demain. Ça fait un moment qu’on est sur de bons matches à domicile, de belles prestations. On n’a pas été battu depuis Nancy, on veut continuer. On veut faire de Tribut une forteresse imprenable.”
Axel Maraval : “ On a le destin entre nos pieds, personnellement je joue ce match pour le gagner, c’est la meilleure façon de l’aborder. En gagnant ce match on n’aura besoin d’aucun autre résultat, de personne. On est devant les autres clubs, cette position de deux points en avance nous permet d’aborder le match ainsi. Je pense que c’est la meilleure façon de le faire. “
UN ÉTAT D’ESPRIT
Fabien Mercadal : “Un match se prépare sur plusieurs points de vue : tactique, athlétique, technique et mental. Franck Blondeau, notre préparateur mental, nous a rejoint depuis six mois maintenant. On fait une préparation dans ce domaine aussi. Oui, on sent l’affolement autour de nous, mais nous sommes dans notre bulle, concentrés sur notre métier parce que c’est justement cela; notre métier, sinon il faut faire autre chose. Quand tu regardes les équipes de Ligue 1, Ligue 2, National, beaucoup d’entre-elles ont quelque chose à jouer. La particularité, ce sont justement ces équipes qui n’ont rien à jouer. Ça fait partie des choses que les joueurs ont déjà vécues. Alors oui, il y a la petite boule au ventre, mais on s’y habitue.”
Axel Maraval : “ C’est vrai. Le match est demain, il ne fallait surtout pas faire l’erreur de le jouer avant ou de se mettre de la pression négative avant. L’important est d’être prêts demain. On s’attendait à vivre une fin de saison comme celle-ci. Tout le monde était prêt, je l’ai déjà dit, c’est peut-être notre avantage par rapport à d’autres équipes comme Caen, ils n’étaient pas prêts à ça contrairement à nous. On y était préparés depuis cet été, on aurait préféré se maintenir une ou deux journées avant, mais maintenant on est là, dans une bonne position, c’est peut-être pour ça qu’on est un peu plus sereins. “
UNE PRÉPARATION
Axel Maraval : “ Les journées sont longues, mais même la semaine est longue. Surtout qu’on a eu un rythme pendant deux semaines, on jouait tous les trois jours. Quand tu repasses à un rythme plutôt classique, ça parait un peu plus long. On discute, on rigole, on mange ensemble, on se repose. Quand on arrive au stade on commence à se concentrer, on se prépare. J’arriverais à m’occuper, j’ai déjà joué des matches importants, ça ne va pas changer ma journée. L’importance d’être prêt au coup-d’envoi.”
LES ABSENTS
Fabien Mercadal : “Billy Ketkeophomphone, mais il était déjà absent contre Troyes, sa saison est terminée. Nicolas Bruneel, que j’espérais récupérer, mais malheureusement on ne pourra pas. Contre Toulouse, ce sera un groupe classique.”