Emeric Dudouit : « On n’a pas le droit de lâcher »

Emeric Dudouit : « On n’a pas le droit de lâcher »

Publié le 11 mars 2021
Fabien Mercadal et Emeric Dudouit étaient présents devant la presse avant la réception de Niort. Retrouvez les extraits.
Photo actualités

LA DEFAITE CONTRE LE PARIS FC :

Fabien Mercadal : « C’est un match qui m’a mis en colère comme je l’ai dit aux joueurs. C’est la première fois depuis le début de saison qu’on n’a pas été au top dans les attitudes. C’est navrant car on restait sur un très bon match contre Chambly. Comme dans une course au maintien, il faut de la régularité, de la consistance, du courage, mais aussi être capable de réenchaîner même si ça ne tourne pas en notre faveur, je me suis permis de le dire aux joueurs. On s’est remis en question, je sais qu’ils se sont également réunis. Donc ça a été très positif et on a repris au taquet dès lundi matin pour préparer ce match de Niort.  »

L’ETAT D’ESPRIT :

Emeric Dudouit :  « Le groupe vit bien, oui. Par contre, on s’est dit les choses. C’est important. On a vraiment envide basculer et d’atteindre l’objectif fixé par le club. On s’est réunis, on s’est dit les choses et je pense que ça nous a fait du bien. Maintenant, c’est uniquement le terrain qui va parler. »

Fabien Mercadal : « On n’a pas le droit de moins y croire comme ce fut le cas face au Paris FC. Celui qui a signé sa licence à Dunkerque cette année savait qu’il faudrait batailler jusqu’au bout. On a fait notre recrutement avec nos moyens, avec des joueurs qui nous plaisent beaucoup, mais ces joueurs ne doivent pas lâcher. Ils l’ont eux-mêmes admis et on est repartis de plus belle pour envoyer sur les dix derniers matchs. Il faut qu’on joue dix matchs de notre vie ! »

LA SUITE :

Emeric Dudouit :  « On est dans la dernière ligne droite et il ne faudra pas s’écouter. Il faudra faire les efforts sans regarder en arrière. Il faut regarder devant et tout donner. Lâcher serait une faute professionnelle. On est dans une position où on a notre destin entre nos pieds. On préfère être là qu’à la place de Chambly ou de Châteauroux. On n’a pas le droit de lâcher, au contraire. A nous d’ajouter ce petit truc en plus qui va nous faire basculer du côté de la victoire. »

Fabien Mercadal :  « Il faudra être bons dans tous les domaines pour se maintenir, car un match se construit. En Ligue 2, tu ne peux pas faire n’importe quoi sur l’aspect tactique ou stratégique. Il faut avoir un plan, mais le meilleur des plans sans être animé par l’enthousiasme et le courage ne sert à rien. A la limite, il vaut mieux ne pas avoir de plan que ne pas avoir d’envie et de courage ! A nous de réunir les deux et d’y croire, de croire en nous. Moi, je crois en nous, je crois en ces joueurs, je crois en ce club et je pense sincèrement qu’on peut se sauver. On a montré des choses. Ca n’a pas toujours joué en notre faveur, on a affronté beaucoup de vents contraires, mais malgré tout, on est toujours vivants. On pourrait déjà avoir explosé, mais on n’a pas sombré. Il y a quelque chose au fond de nous qui fait que l’on va s’en sortir. »

LE MATCH CONTRE NIORT :

Emeric Dudouit :  « Je m’attends à un match ouvert. C’est certes à un match à enjeux puisqu’on peut les recoller à trois points en cas de victoire et à l’inverse, ils peuvent nous mettre à distance en gagnant, mais on ne va pas jouer le maintien sur ce match, même s’il reste important. »

Fabien Mercadal :  « J’imagine ce match avec de l’intensité, de l’envie, de l’enthousiasme, du courage. Il y a aura l’aspect tactique certes, mais c’est avec l’envie et le courage qu’on va se sauver, pas en comptant les points avant le match. Gagnons nos matchs et c’est tout. »