Eddy Dobbelaere : « L’objectif est d’avoir une section élite, loisirs, féminine et futsal dans chaque catégorie »

Eddy Dobbelaere : « L’objectif est d’avoir une section élite, loisirs, féminine et futsal dans chaque catégorie »

Publié le 11 octobre 2019
Alors que le championnat est désormais bien lancé pour l'ensemble des équipes, on fait le point avec Eddy Dobbelaere, président de l'association.
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Eddy, combien de licenciés compte l’association à l’heure actuelle ?

« On est aujourd’hui un peu plus de 500 licenciés (550 en comptant les baby-ball), soit une baisse d’une cinquantaine de licenciés par saison depuis deux à trois ans. Mais c’est en fait une volonté de notre part. Nous sommes quasiment obligés de le faire en raison de nos installations et de notre budget. Si l’on souhaitait avoir plus de licenciés, nous aurions besoin de plus d’éducateurs, de plus de terrains, ce que l’on n’a pas. C’est donc une réflexion qu’on mène actuellement et c’est pour cela qu’on regarde à la création de sections supplémentaires ou à la fusion avec d’autres associations existantes afin de s’élargir. »

L’objectif du club est de tendre vers le plus haut niveau pour toutes les catégories ?

« Oui, l’objectif à moyen terme est d’avoir une section élite, une section loisirs, une section féminine et une section futsal dans toutes les catégories d’âge. Nous aimerions mettre cela en place dans les trois prochaines années. Aujourd’hui, nous disposons plus ou moins de la section élite au sein de l’USLD, la section féminine se met en route doucement et a besoin d’être développée. Pour la section futsal, il y a un projet de fusion avec l’association futsal de Dunkerque et pour la section loisirs, on est en train de regarder avec les clubs voisins qui ont envie de nous suivre. »

Il y a eu quelques changements dans l’organigramme au sein des éducateurs cet été, pourrais-tu faire un point sur le sujet ?

« Il y a effectivement eu une réorganisation. On a voulu identifier les problèmes chez nos jeunes et on a constaté des soucis au début du foot à 11, c’est à dire chez les U14. Cela faisait trois ou quatre ans que l’on qualifiait nos U14 pour jouer en Ligue in extremis. On a craint de passer à la trappe à un moment donné et on a donc voulu mettre de la qualité à ce poste, non pas qu’on n’en avait pas avant, mais on a voulu accentuer la qualité à ce niveau-là. C’est pour cela que l’on a proposé cette mission à Jean-Charles Delgrange. Ensuite, Fred Basire ne faisant plus partie du staff de l’équipe première, c’était une évidence de le voir prendre en charge l’équipe réserve. Il fallait également une réorganisation au niveau de nos U19 nationaux, redescendus en Ligue, et c’est Aymerick Goyer qui a pris ce groupe là, alors qu’Antoine Vannieuwenhuyse peut désormais se concentrer sur l’école de football. »

L’équipe réserve a plutôt bien débuté son championnat de R1. Quels sont les objectifs cette saison ?

« On n’a pas spécialement fixé d’objectif sportif. L’objectif de l’équipe réserve est le même depuis plusieurs saisons, c’est à dire de terminer la formation de nos jeunes. On pourrait très bien dire qu’après la descente de l’an dernier, l’objectif est de retrouver la N3 d’emblée et aller recruter dix joueurs dans la métropole lilloise pour y arriver, sauf que ce n’est pas notre intention. L’objectif est de terminer la formation de nos jeunes qui pourront ensuite évoluer en équipe première. On ne va pas se le cacher, on aimerait retrouver la N3, mais pas forcément tout de suite. C’est un objectif sur deux-trois ans. »

Nos U17 nationaux sont également dans les temps de passage pour le maintien…

« Oui, c’est l’objectif. C’est très important d’avoir des U17 en championnat national. Demander plus que le maintien serait trop prétentieux de notre part, même si Miloud Gaïd va s’attacher à faire du mieux qu’il peut ! Pour moi c’est une catégorie très importante. Les U19, c’est plutôt une catégorie de transition. Les joueurs peuvent passer directement de U17 à l’équipe réserve. C’est très compliqué de maintenir une équipe U19 au niveau National avec la concurrence des clubs professionnels, même si l’objectif est d’essayer de remonter à moyen terme si on en a les moyens. Avoir des U19 nationaux peut être une étape supplémentaire pour les joueurs ne pouvant pas accéder directement en équipe première ou en équipe réserve.  »

Un mot sur la section féminine, désormais chapeautée par Aymerick Goyer ?

« C’est en effet lui qui a pris la responsabilité féminine. L’année dernière, nous avions trois éducateurs qui géraient la section, dont un qui chapeautait le tout. On a voulu un œil complètement extérieur, on verra comment cela fonctionne. Les voyants sont au vert pour les équipes de jeunes, on a même créé deux équipes U10 supplémentaires cette année ! En U15 et en U18, cela se passe également très bien. Plus on monte, plus ça devient compliqué. Les seniors féminines ont des enfants, un travail qui ne leur permet pas forcément d’être présente aux entraînements et aux matchs. On ne veut pas non plus aller piller les clubs voisins. Donc je pense qu’on commencera à récolter les fruits de notre travail la saison prochaine ou la suivante. Nos U15 ou U18 vont monter en sénior et il faudra s’attacher à en garder un maximum pour avoir une équipe séniore performante. »

Pour l’école de football et la préformation, l’objectif est que les équipes évoluent dans le meilleur championnat possible ?

« Oui. L’école de football, c’est d’abord l’apprentissage. Notre but est de former au mieux nos jeunes pour les amener le plus haut possible. Aujourd’hui, faute de moyens matériels et humains, nous sommes obligés de faire de la sélection. J’espère que cela changera dès la saison prochaine, mais l’objectif est en effet de préparer au mieux les joueurs pour les amener jusqu’en préformation. Puis en préformation, le but est de jouer au plus haut niveau dans chaque catégorie. C’est le cas aujourd’hui avec nos U14, U15, U16 et U18 en Ligue et nos U17 Nationaux. Le but est de rester à ce niveau-là et d’être performants en formation. »

Comment le club parvient-il à gérer les nouveaux districts ?

« Nous sommes amenés à faire d’énormes déplacements, notamment à partir de U15 puisqu’on va jusque dans le Valenciennois. Cela devient compliqué, ce qui nous a poussé à acquérir deux camionnettes supplémentaires cette année. »