Le coach de l’USLD s’est exprimé après la courte défaite à Epinal :

« C’est le championnat de National… Tout le monde peut perdre contre tout le monde. Lorsqu’on voit Créteil et son budget de plus de quatre millions perdre à Belfort, ça en est l’exemple type. Les joueurs d’Epinal, même s’ils ne sont pas bien au classement, sont quand même à 14 matchs nuls et 4 victoires. Il y a de la qualité avec de bons joueurs de National. Sur la physionomie du match, on ne méritait pas forcément de perdre. Maintenant, on a peut-être moins donné ces derniers temps, on est surtout moins performants offensivement. Contre Chambly ou Châteauroux déjà, on avait des occasions pour tuer le match. Contre Epinal, on doit rentrer à la mi-temps à 2-0, ça change le cours du match. Après, c’est le football et malheureusement, on perd cette concentration dans les quatre-cinq dernières minutes quand on pense qu’on ne craint plus rien, car on n’a pas été souvent mis en danger. Il manque peut-être un peu de fraîcheur, il va falloir réfléchir cette semaine, voir tous les joueurs qui ont un peu moins joué, mais qui sont très bons à l’entraînement.

L’objectif que le président m’a donné, c’est d’arriver dans les cinq premiers à cinq journées de la fin. On y est. Il y a beaucoup de critiques aujourd’hui parce qu’on a perdu un match. Que ces gens viennent voir ce qu’il se passe au club. Nous n’avons que des joueurs amateurs et ils rêvent tous d’entrer dans le monde professionnel. Alors quand j’entends dire qu’ils le font exprès… Peut-être qu’on a manqué un peu d’agressivité contre Epinal, mais on n’a pas triché du tout. Après, certains ont voulu être les héros du match et on a manqué de fluidité. Maintenant, on a une grosse semaine de travail pour essayer de remettre tout au point sans oublier ce qu’on a fait avant. S’il y avait un match à perdre, il valait mieux le perdre contre Epinal que contre Lyon ou Châteauroux. C’est un joker de grillé.

Comme je l’ai déjà dit, on a donné beaucoup de rêve jusqu’à présent, mais ça se jouera dans les dernières journées. Je sais que mon équipe est jeune, qu’elle a parfois du mal à jouer contre des équipes moins bien classées. L’expérience s’acquiert au fil des années. Pourtant on s’aperçoit qu’à part contre Quevilly, on a toujours répondu présent contre les grosses équipes. On est deuxième à cinq journées de la fin, on ne va pas tout balancer maintenant. Maintenant, place au sprint final. Il faut que les gens soient derrière nous. Je ne sais pas si on arrivera au bout. Si on doit changer d’entraîneur pour cinq journées parce qu’il y en a un qui est certain d’amener cinq victoires, je lui laisse ma place ! Quoi qu’il arrive, je n’oublierai rien de cette saison, les vrais supporters non plus. Malgré la défaite, ils étaient avec nous à la fin du match et eux nous encourageaient. Les autres, je n’en ai rien à faire.

Que ceux qui critiquent viennent directement me voir, la porte de mon bureau est ouverte… »