« Notre club a été fondé en 1936 par Potez, une usine aéronautique, d’où notre nom d’Union Sportive Ouvrière Albert Aviation. Aujourd’hui, encore le Comité d’Entreprise de Potez continue de nous soutenir. Ce qui a fait parler de nous, c’est d’abord notre capacité à organiser des événements footballistiques et d’autres qui le sont moins comme les kermesses de la bière. On s’est d’abord fait connaître grâce à notre sens de la fête. La deuxième chose qui a fait parler de nous, c’est notre parcours en Coupe de France ! En 1973, on était tombés au septième tour face à Troyes, au stade de l’Aube. Et en 1993, on avait perdu contre Rouen, premier de deuxième division à l’époque, au huitième tour de la compétition. Cette année, nous voilà au sixième tour face à Dunkerque ! »
« Oui, on avait réservé le mini-bus de l’office des sports pour venir ! On était partis dans l’optique suivante : soit tirer une équipe à notre portée pour éventuellement jouer une Ligue 2 au tour suivant, soit tirer un des trois gros tout de suite ! C’est ce qui s’est passé ! »
« Non, on sait que ce sera très compliqué, mais on ne va pas jouer pour regarder Dunkerque et et vous laisser marquer 25 buts (rires) ! Quand on rentre sur un terrain, c’est pour gagner ! Même si on n’a que 0,5% de le faire, il faut saisir cette petite chance ! »
« Justement, profiter, c’est ce que je ne veux pas ! On a fait un tarif de trois euros depuis le début de la compétition, ce n’est pas parce qu’on reçoit un club de National qu’on doit augmenter ce prix ! On est dans un contexte économique particulier, donc notre but est de faire un prix minimum. On était 600 spectateurs au tour précédent contre une équipe de deuxième division de district. On espère attirer entre 1000 et 1500 personnes samedi. Peut-être qu’en augmentant le prix des billets, les gens ne seraient pas venus ! Notre objectif sur ce match, c’est de mettre un coup de projecteur sur le club, surtout que c’est un samedi après-midi et que les équipes aux alentours jouent le lendemain. »
« Celui qui a évolué au plus haut niveau a joué en CFA2 à Péronne. Il a 42 ans, mais il s’est blessé il y a quinze jours et risque d’être absent, d’autant qu’il doit travailler samedi ! On a aussi un jeune prometteur qui est blessé, mais quand on doit jouer ce genre de match contre une grosse équipe, on a tout de suite moins mal ! »