Jérémy, dans quel état d’esprit se trouve le groupe avant cette rencontre capitale face à Grenoble ?
Le groupe se sent très bien. Il est vrai que nos derniers résultats ne sont pas faciles, mais c’est aussi ça qui forge un groupe. C’est dans la difficulté que le groupe va sortir plus fort.
Ces deux défaites à l’extérieur ne vous obligent-elles pas à n’imaginer rien d’autre que la victoire, désormais, face aux Grenoblois ?
De toute façon, le but en jouant face à Grenoble, c’est d’aller chercher la victoire. On sait que si on parvient à les battre, on passera devant eux et on sortira de la zone. C’est une finale même s’il en restera d’autres derrière.
Ressens-tu toujours de la confiance dans le groupe, après cette défaite au Havre (2-1) que vous auriez mérité de remporter ?
Cette défaite peut faire mal aux têtes, bien-sûr. Mais le groupe est en confiance. Nous étions encore plus en difficultés il y a quelques mois, avec plusieurs points de retard sur certains de nos concurrents directs. On aurait signé tout de suite pour avoir une telle finale à jouer. Nous allons le faire tous ensemble.
De quelle manière l’équipe doit-elle aborder les rencontres désormais, au fur et à mesure que l’étau se resserre ?
Il ne faut pas que l’enjeu prenne le pas sur le jeu. Si on pense trop au résultat, cela peut nous faire déjouer et on pourra perdre le match. Ce qu’il faut faire, c’est se concentrer sur le jeu en préparant bien ce match pour aller chercher les trois points. En cette fin de saison, ceux qui auront le plus gros mental se maintiendront.
Pendant les matches, on t’entend énormément crier, conseiller et diriger les tiens. Est-ce encore plus important d’être là pour ta défense dans ces matches difficiles à forte pression ?
L’important pour moi, quand je suis derrière, c’est de toujours rester positif avec tout le monde. Je dois impulser mon envie à mes partenaires pour qu’elle se diffuse auprès de tous les joueurs de l’équipe. Le but, c’est de transmettre mon énergie pour que l’équipe ne sombre pas.
Les trois dernières réceptions à domicile, à commencer par la réception de Grenoble, vont donc s’avérer très importantes. Quel message souhaites-tu adresser au public ?
Mon message, c’est que Tribut doit être notre tribu. C’est notre antre. Il faut que les supporters soient notre douzième homme. J’avais connu ça avec Lens, et c’est vrai. Les supporters sont ce qui peut faire basculer un match à la 90ème minute. On ne s’en rend pas compte, mais les supporters galvanisent les joueurs. Il faut que toute leur énergie soit mise derrière nous car ce sont des détails qui font la différence dans le football de haut niveau.
À la guerre comme à la guerre et plus que jamais contre vents et marées, désormais…
Exactement ! Il faut que nos supporters soient derrière nous et qu’ils nous poussent avec positivité parce que si nous gagnons, nous sortons de la zone à cinq rencontres de la fin. Que nos supporters donnent le plus de voix possible pour nous pousser !