Jean-Pierre, qu’est-ce que vous avez ressenti lorsque vous avez découvert ce nouveau Tribut, avec de nombreux anciens de l’USL Dunkerque ?
Cela m’a fait un grand plaisir ! Lors de la première réunion, je n’avais pas pu être là. Quand j’ai vu Tribut et toutes ces installations, ça fait quand même plaisir de voir un tel outil. Quand on a vécu toutes les années qu’on a vécues, avec les installations que nous avions, cela n’a littéralement rien à voir avec ça.
Qu’est-ce que ça représentait, pour vous, de retrouver tous ces joueurs que vous avez eu sous vos ordres au sein du groupe, à l’époque, des « -18 ans » ?
En effet, j’ai eu des Tannaï, Péron, Blanchard, Hugues, Lise… C’était l’euphorie de la jeunesse et toute la pépinière qui venait ensuite chez les « pros ». Aujourd’hui, je regrette qu’il n’y ait plus cette jeunesse que nous pouvions avoir dans le temps. Mais j’ai confiance, car je sais que les dirigeants travaillent pour remettre sur le devant de la scène la formation dunkerquoise et les jeunes prometteurs qui peuvent y être formés.
Parlez-nous de votre meilleur souvenir vécu avec l’USL Dunkerque…
Mon meilleur souvenir, ça reste de loin les années superbes que nous avons pu faire en Coupe Gambardella. L’une des années s’est terminée aux tirs aux buts, face à Nancy, après un loupé de Mario Tannaï. Pour moi, ça a été une époque euphorique et l’une des meilleures. Avec cette équipe, on pouvait aller partout. Malheureusement, contre Nancy, nous devions gagner le match mais nous avons raté le penalty qu’il ne fallait pas… Ainsi est fait le football !