Driss, comment abordez-vous cette rencontre face à l’Amiens SC qui se place juste derrière vous au classement (19ème) ?
On sait que c’est une belle équipe, avec des joueurs de qualité. C’est une confrontation directe même si le championnat ne va pas se jouer aujourd’hui. Après, ce qui est clair, c’est que c’est comme un derby. Cela va donc être un très bon match et il va nous falloir tout donner.
Après une dizaine de jours sans compétitions officielles, comment on prépare une rencontre engagée comme sera celle de ce soir ?
On a très bien travaillé. Nous avons fait une opposition en interne, en fin de semaine dernière. On a un groupe sain et personne ne triche, car tout le monde se donne à fond aux entraînements. On sait très bien que pour faire des gros matches, il faut, surtout, faire de bons entraînements et une bonne préparation la semaine qui précède la rencontre.
On sent que l’équipe, comme le coach l’énonçait en conférence de presse, est beaucoup plus équilibrée qu’en début de saison. Il ne manque finalement plus que ce degré de réussite qui vous échappe depuis quelques rencontres, maintenant.
Je pense que nos contenus sont bons. On fait de bons matches mais, mine de rien, on vient de perdre trois fois sur le même score (1-0). Il y a deux semaines, on joue contre Ajaccio, deuxième de Ligue 2 BKT, et on réussit à les mettre en difficultés. On sait que nous sommes dans le bon « wagon ». Il faut continuer de faire les bonnes choses que l’on fait. Désormais, on sait que l’on va avoir des occasions à chaque match : à nous de les mettre au fond. Honnêtement, je trouve qu’on s’améliore de jour en jour. Il faut, maintenant, que l’on arrive à être plus tueurs. Et on travaille au quotidien pour essayer de l’être.
Le groupe apparait comme serein, ne laissant aucune place à l’affolement. Est-ce un sentiment que tu partages, toi qui y vis au quotidien ?
Il n’y a pas d’affolement. Quand on regarde le contenu, on se crée des occasions. Si, encore, nous n’avions aucune occasion, je n’aurais pas le même discours. Mais là, ça n’est pas le cas ! On sait que le plus dur, dans le football, c’est de mettre des buts. Et ça va tourner, car j’ai totalement confiance en notre équipe.
Ton discours rappelle, en réalité, cette efficacité chirurgicale qui était la vôtre durant cette belle série du mois d’octobre, notamment face à Bastia (2-0) et Valenciennes (1-3)…
C’est ça, on parle juste d’efficacité. Si on arrive à l’être dans les deux surfaces, ça fait comme les matches cités. C’est le football d’aujourd’hui, et il est dur. C’est pour ça qu’Ajaccio, par exemple, est deuxième. Il suffit qu’ils aient une occasion dans le match, et c’est au fond.
Avec les joueurs, est-ce qu’un objectif a été fixé pour ces trois derniers matches de la phase aller qui se conclura le 21 décembre prochain, à Guingamp ?
On prend match par match, car on sait que la saison est encore longue. Nous voulons juste bien finir et sortir de la zone rouge en prenant le plus de points possibles. Une nouvelle fois, nous ne sommes pas affolés. Ce soir, nous avons un bon match à jouer face à un adversaire qu’on veut laisser derrière nous.
Finalement, ces matches, face à des concurrents directs, ne sont-ils pas plus difficiles à jouer que les rencontres face aux « gros » du championnat ?
En Ligue 2 BKT, il n’y a pas de matches faciles. Que ce soit contre le premier ou le dernier. On essaie de se mettre au niveau chaque week-end. Nous n’avons pas trop de marges, et on le sait : il faut être à 150% à chaque fois. Il ne faut pas se prendre la tête, essayer de mettre notre football en place et gagner les matches !
Si beaucoup, en regardant le classement et les derniers résultats de l’équipe, pourraient croire au retour d’une mauvaise dynamique, dans le jeu, le groupe semble être en progression constante sous la houlette du nouvel entraîneur, Romain Revelli…
Clairement, on sent qu’on est en progression chaque semaine. Quand on rentre chez nous après des défaites comme face à Grenoble (1-0) ou Ajaccio (0-1), on est vachement frustrés. On se dit qu’il y a la place, mais, au final, on ne prend pas de points. La saison va être difficile, quoi qu’il arrive. Personne, aujourd’hui, peut dire qui va monter et qui va descendre. Il faut qu’on garde confiance en nous parce que l’union fait la force.
Le coach, c’est le garant du groupe. C’est grâce à lui, ainsi qu’au staff, si on arrive à pratiquer un meilleur football et si on parvient à se créer beaucoup d’occasions. Le coach nous fait du bien car il nous fait progresser chaque jour. Et surtout : il nous fait confiance et nous lui faisons confiance en retour. C’est la preuve que nous sommes un groupe uni.