L’homme aux 233 matchs de Ligue 2 BKT, le solide et infatigable portier dunkerquois Arnaud Balijon s’est présenté devant la presse locale avant la réception de l’ESTAC Troyes.

Le gardien de but de 40 ans, titulaire indiscutable depuis la nomination de Mathieu Chabert à la tête de l’équipe première a confiance en la jeunesse du vestiaire pour débuter la saison.

LA PRÉPARATION

« On a gardé une belle ossature. On reste sur une grande joie et un objectif rempli. La montée est un événement passé, mais encore frais. Ceci a facilité les choses pour l’entretien de la dynamique de groupe. On a beaucoup bossé durant la préparation, on s’est serré les coudes dans le travail. Il y a une certaine sérénité, car on échange beaucoup, on corrige les petits détails chaque semaine. C’est un groupe qui vit. »

LE RACHAT

« Les questions autour du rachat n’ont pas impacté le groupe. Nous avons un groupe jeune et insouciant, c’est une chance. D’un autre côté, les personnes au sein du club ont bien travaillé et nous ont rassuré à mesure des semaines. Le groupe ne se souci pas forcément de ce qui se passe à l’extérieur, c’est une bonne chose. On a des jeunes, qui vivent au jour le jour, c’est rassurant pour des anciens comme moi. »

BEAUCOUP D’ENVIE

« Nous avons déjà connu ceci l’année dernière, où plusieurs joueurs découvraient le niveau du National ou qui avait un faible vécu dans ce championnat. C’est la même configuration cette saison. Ce sont des joueurs quoi ont très envie d’être là et qui ont les dents qui rayent le parquet. C’est clairement un atout. Les jeunes sont animés par la volonté de débuter leur carrière en Ligue 2 BKT. Ils y sont, dans le monde professionnel. On sent donc l’excitation. »

UNE EXPÉRIENCE AU SERVICE DU COLLECTIF

« J’occupe un poste où je suis conditionné à être évalué à chaque action. Tous les arrêts sont importants dans un match. Je dois être performant à l’entraînement, en match afin de montrer le chemin à suivre. Dans la vie de groupe, bien sûr que nous, les anciens, auront le rôle de tenir la barre quand le bateau tanguera pour que tout le monde reste avec nous. C’est clairement ce rôle que je dois avoir en parallèle de devoir être bon. »

UNE LONGÉVITÉ PEU COURANTE

« Je ne me mets pas de frein. J’ai eu une très grave blessure à 33 ans qui aurait dû me condamner pour le haut-niveau. Avec l’aide d’un très bon chirurgien, de la volonté et beaucoup de travail, j’ai relevé un challenge presque impossible. Depuis cette histoire, je mets beaucoup d’investissement dans ce que je fais malgré cet historique bien présent. Je ne vois donc pas plus loin que chaque fin de saison. J’ai été présent à presque 100% du temps à l’entraînement la saison dernière, l’investissement au quotidien me permets d’être préservé de pépins physiques. Je me sens bien, on fera un point en fin de saison. N’y a-t-il pas plus beau que de vivre de sa passion donc si tout va bien, il faut continuer. »