Les réactions après USLD – Rodez

Les réactions après USLD – Rodez

Publié le 28 octobre 2017
Le capitaine Jean-Jacques Rocchi et le coach Didier Santini se sont exprimés après la défaite face à Rodez.
Photo actualités

Jean-Jacques Rocchi, capitaine de l’USL Dunkerque :

A propos du match : « Collectivement, ça a été un non match de notre part selon moi. Il a peut-être manqué la dernière passe, le dernier geste. C’était un match difficile et il va falloir passer à autre chose. Il y a un match à préparer maintenant et c’est Boulogne. »

Concernant l’équipe de Rodez : « Ils ont été efficaces, ils nous ont laissé le ballon puis ils nous ont contré. Ils ont quatre occasions et trois buts. C’est ça qui fait la différence, c’est un peu ce qu’on avait fait à Sannois Saint-Gratien aussi et aujourd’hui, ce sont eux qui l’ont fait chez nous. »

Concernant le deuxième but et la suite de la rencontre : « Ils menaient, ils n’ont pas fait la même erreur qu’en première mi-temps, ils ont reculé, ils nous ont bloqué. Après voilà, je pense qu’il nous a manqué quelque chose. On s’était préparé, on savait qu’ils jouaient en contre sur des longs ballons, des déviations, c’est ce qu’ils nous ont fait ce soir. »

Pour ce qui est du penalty : « Je n’ai rien vu, ça va se régler en interne, ça ne me regarde pas. S’il faut discuter, on discutera entre nous, il n’y aura pas de problème. »

Sur la décision de sortir Tuta à la mi-temps : « Le coach a pris sa décision c’est sa façon de régler le problème au plus rapide. Après il y aura surement des discussions derrière, mais nous on pensait plus à gagner le match qu’à discuter encore pour un pénalty. »

Sur son rôle de médiateur : « C’est mon rôle, c’est le rôle de tout le monde. Comme je l’ai déjà dit on est une famille, ce n’est pas parce que j’ai le brassard que je dois me permettre plus de choses que d’autres. Tout le monde a le droit de parler, de faire. On a essayé de les calmer, les deux se sont emportés sur le moment. Il n’y a rien eu de plus, ça ne sert à rien de polémiquer là-dessus, ce sera réglé en interne par le coach ou par les dirigeants. »

A propos du derby de la semaine prochaine : « On aura en tête le match de mai dernier, c’est sûr, mais maintenant c’est un autre championnat, on va plus aller là-bas pour gagner un derby et pour oublier ce qu’il vient de se passer ce soir. »

  

Didier Santini, entraîneur de l’USL Dunkerque

A propos de la défaite : « C’est un coup d’arrêt. Après, je pense que sur la physionomie du match c’est tout à fait normal. Je me suis plus reconnu dans l’équipe de Rodez que dans mon équipe, sur l’état d’esprit, sur la solidarité. On n’a pas été souvent mis en danger mais on savait que dès qu’ils étaient dans la surface de réparation c’est dangereux. Les trois premières minutes du match ont été catastrophiques. On arrive à revenir au score mais je pense que c’est ce qui nous a tué, ce qui a tué la solidarité de l’équipe. On est passé pour des guignols, il y a des choses inacceptables, on va les régler. Sur la deuxième mi-temps, on a tenté, on a eu quelques opportunités, quelques occasions. On savait qu’en contre ça jouait très vite. Je ne comprends pas trop comment on a joué, on a joué à l’envers de ce qu’on avait demandé, il faut moins se prendre pour ce que l’on est pas. »

Au niveau du jeu proposé : « Créer des décalages sur les côtés ça ne me dérangeait pas du tout, après il n’ y avait aucun bloc équipe, on revenait mal, on a manqué de communication. Il n’y a pas grand-chose qui a marché. Quand je regarde les buts et les actions qu’ils ont eus c’est exactement ce qu’on avait montré. C’est sûr que parfois il y a de la qualité en face, et c’est normal que ça marche des fois, mais bon quand vous prenez un deuxième but sur une touche, remise, centre… Même sur le troisième but, ils sont deux dans la surface, on est trois pour deux, chacun regarde le ballon, personne ne prend au marquage, on savait que contre certaines équipes, de toute manière contre toutes les équipes vous défendez le but, vous ne défendez pas la touche et vous défendez marquage individuel dans la surface, c’est pas du marquage de zone à la surface et là je pense qu’on était un peu parti à l’envers.

Par rapport au penalty : « Il y avait un tireur désigné, c’était Marc. Il y a des choses inadmissibles. Quand un coach dit quelque chose, c’est comme ça et pas autrement. Si on veut faire marcher ses stats ou si on veut penser perso, ici ça ne marche pas. A Dunkerque, c’est le collectif qui passe avant tout. Après ça a complètement fait baisser la concentration. Sauf qu’à ce niveau-là, si vous baissez votre concentration, votre rigueur de 5% c’est pour le payer cash, surtout contre une équipe comme ça qui a beaucoup de solidarité. On l’a payé en deuxième mi-temps où techniquement, il y avait toujours un problème. Tout ce qu’on a travaillé techniquement cette semaine n’a pas été mis en place, chacun voulait jouer pour soi en deuxième mi-temps. »

Concernant le remplacement de Cédric Tuta : « Le sortir directement ce n’était pas possible puisqu’il faut qu’un joueur soit échauffé. Vu qu’il ne restait que dix minutes, on a préféré que Cheik (Timite) s’échauffe bien, comme il revient de suspension et qu’il n’a pas eu beaucoup de temps de jeu, qu’il s’échauffe bien et prenne le temps pour rentrer en deuxième mi-temps. Je pense que si ça avait été fait à la dixième minute, oui ça aurait changé vite fait bien fait. On verra en interne, quand le coach dit quelque chose… Si je me plante je le prends pour moi, si Marc avait tiré le penalty et l’avait raté, je n’aurais aucun problème avec ça ! Tirer un penalty tout le monde peut le rater donc ça ça ne me dérange pas, je engueulerais jamais quelqu’un qui rate un penalty. C’est juste l’état d’esprit. Quand vous voulez faire preuve de solidarité et qu’on voit le cinéma qu’il s’est passé sur le terrain, vous passez vraiment pour des gros guignols. »

A propos du prochain match : « Je ne suis pas encore dans le prochain match. Je vais voir tout le week-end ce match là, on va leur faire voir un peu tout ce qui n’a pas fonctionné. On était à l’envers du début jusqu’à la fin. On n’a pas du trop écouter ce qu’on a dit, ce qu’on a travaillé toute la semaine. On pensait surement qu’on était meilleur que ça, mais là, ça nous fait bien redescendre sur terre et ça fait du bien aussi. »